Les feuilles mortes en automne


Que faire des feuilles mortes au jardin ?

À chaque automne, c’est le même scénario : les feuilles tombent, les souffleurs se mettent en marche, les sacs se remplissent… Et pourtant, ces “déchets” saisonniers sont en réalité une formidable ressource pour nos jardins. Fertilité, biodiversité, protection du sol : les feuilles mortes ont tout pour plaire, à condition de savoir les utiliser.

Pourquoi les feuilles tombent ?

Pourquoi les feuilles tombent (et pourquoi c’est une bonne chose). La chute des feuilles est un mécanisme naturel, vital pour les arbres. En automne, pour se préparer à l’hiver, ils se débarrassent de leur feuillage afin de limiter la perte d’eau et d’énergie. Ce processus marque aussi un retour de matière au sol : ce que l’arbre a puisé dans la terre tout au long de la saison est en partie restitué sous forme de feuilles.

Dans la nature, rien ne se perd : les feuilles mortes nourrissent le sol, protègent la microfaune, et participent au cycle de la vie. En les laissant se décomposer sur place, on favorise une fertilité naturelle et durable.


Que faire des feuilles mortes ?

Tout dépend de la quantité et du type de feuilles. Mais dans l’ensemble, mieux vaut les utiliser plutôt que les éliminer.

Le paillage naturel : étalées en couche de 5 à 10 cm au pied des haies, massifs ou arbres, les feuilles mortes forment un paillis isolant qui :

  • protège le sol du froid et du dessèchement
  • limite la pousse des herbes indésirables
  • nourrit les micro-organismes du sol en se décomposant

Le compost : les feuilles sont riches en carbone (matière sèche) : elles équilibrent parfaitement les apports azotés (épluchures, tontes…). Mélangées à d’autres déchets verts, elles forment un compost de qualité. Éviter les feuilles très coriaces (platane, chêne, laurier…) qui mettent plus de temps à se décomposer, ou bien les composter à part.

Le mulching : les feuilles fines et sèches (tilleul, bouleau, érable) peuvent être broyées et laissées directement sur la pelouse. Cela crée un engrais naturel tout en protégeant l’herbe pendant l’hiver.

Les zones refuges : dans un coin du jardin, un tas de feuilles mortes devient un abri précieux pour les insectes, les vers de terre, les hérissons et autres auxiliaires. Un vrai coup de pouce pour la biodiversité locale !e constant avec les usagers pour expliquer les choix et les bénéfices à moyen terme.


Les erreurs à éviter

Tout brûler : au-delà de l’impact écologique (fumées, CO₂), le brûlage des déchets verts est interdit dans la plupart des communes. Il détruit une matière précieuse qui pourrait enrichir le sol.

Tout ramasser systématiquement : si certaines zones doivent rester dégagées (allées, pelouses actives), inutile de traquer chaque feuille dans un massif ou sous un arbre. Mieux vaut adapter selon les usages.

Utiliser uniquement le souffleur : au-delà de la pollution sonore, ces outils peuvent nuire à la faune et disperser inutilement les feuilles. Un ramassage doux et ciblé est souvent plus efficace… et plus respectueux.


Conclusion

À l’automne, les feuilles mortes ne sont pas un déchet, mais une ressource précieuse. Riches en matière organique, elles protègent, nourrissent et enrichissent les sols tout en offrant un refuge à de nombreuses espèces. Les laisser sur place ou les valoriser, c’est participer à un cycle naturel qui renforce la vitalité du jardin.

Plutôt que de les voir comme une contrainte à gérer, pourquoi ne pas les considérer comme un outil au service d’un jardin vivant et durable ? Après tout, ce que la nature nous offre chaque année gratuitement mérite peut-être d’être regardé autrement. N’hésitez pas à faire appel à notre équipe de professionnel du paysage. Nous nous occupons de l’entretien de votre jardin dès que vous en avez besoin !


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